Zones mortes
A la fin de leur (brève) vie, les microalgues meurent et sombrent vers le fond des mers. Là, elles sont décomposées par des bactéries qui, pour ce faire, utilisent l’oxygène présent dans l’eau. En cas d’efflorescence, cette consommation devient excessive et de gigantesques volumes d’eau et de sédiments se trouvent privés d’oxygène, devenant ainsi des milieux où seules les bactéries anaérobies peuvent survivre. Les autres être vivants fuient ou meurent. En cas d’eutrophisations répétées, ces espaces deviennent des zones mortes, sortes de boues noires sans vie. Actuellement, cela concerne plus de 400 sites marins dans le monde, soit 245000 km².