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Réchauffement climatique

Pouvons-nous miser sur le plancton contre le réchauffement climatique ?

 Une des possibilités proposée pour lutter contre le réchauffement climatique et promue par la géo-ingénierie, serait d’enrichir en fer certaines parties de l’océan mondial.

 

Acidification des océans

L’une des conséquences du réchauffement climatique sur les océans touche directement les organismes planctoniques.

Pouvons-nous miser sur le plancton contre le réchauffement climatique ?

 

 

Une des possibilités proposée pour lutter contre le réchauffement climatique et promue par la géo-ingénierie, serait d’enrichir en fer certaines parties de l’océan mondial.

 

 

 

Cette technique est basée sur les mécanismes de pompe à carbone, qui font de l’océan le principal puits de carbone de la planète. Deux mécanismes entrent en jeu : la pompe physique et la pompe biologique ; tous les deux permettant de stocker dans l’océan de grandes quantités de carbone. La pompe physique repose sur les mouvements des masses d’eau dans l’océan, tandis que la pompe biologique provient de la vie des microorganismes, qui fixent et entraînent une partie du carbone vers les profondeurs quand ils meurent.

L’hypothèse est relativement simple : augmenter le rendement de la pompe biologique pourrait aider la capture de CO2 dans l’océan et donc diminuer sa quantité dans l’atmosphère.

Depuis 1993, plusieurs expéditions océanographiques ont montré que le fer limite la croissance des algues et que son ajout dans le milieu provoque une multiplication de celles-ci.

En 2007, l’équipe de l’expédition KEOPS avait mis en garde sur l’efficacité de tels ensemencements. Ayant pu analyser une floraison naturelle de micro-algues dans l’océan Austral, elle concluait que la floraison des micro-algues dans cette région désertique était bien alimenté par un apport de fer provenant des profondeurs.   « Ces résultats sèment le doute sur les propositions de certaines sociétés de géo-ingénierie climatique qui prétendent pouvoir remédier à l'augmentation du CO2 atmosphérique par une manipulation délibérée de la pompe biologique, via un ajout artificiel en fer. En effet, le mode d'addition (continue et lente) et la forme chimique du fer ajouté au cours du processus naturel le rendent inimitable. Enfin, l'efficacité de telles manipulations reste impossible à quantifier et leurs effets secondaires sur les ressources marines demeurent largement inconnus. » (1)

Très controversées, les expéditions visant à enrichir les eaux de surface en fer ont récemment fait parler d’elles. La dernière en date, Lahofex, une expédition Germano Indienne a vu son départ retardé à bord du Polarstern par les autorités allemandes. Les résultats obtenus sont finalement décevant puisque, si le fer ensemencé a bien produit une floraison de micro algues, ces dernières n’ont pas tardé à se faire manger par des petits copépodes…

 

Plus d’infos :

Site internet de l'Expédition Keops

Site internet de l'Expédition Lahofex

Article de presse: "Echec de l'expérience Lahofex menée dans l'océan Atlantique"

Animations:

 ·  La pompe physique, par le biais de la circulation océanique, entraîne les eaux de surface chargées en gaz carbonique dissous vers des couches plus profondes où il se trouve isolé de l'atmosphère.

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·  La pompe biologique fixe du carbone, soit dans les tissus des organismes via la photosynthèse, soit dans les coquilles calcaires de certains micro-organismes. Une partie du carbone ainsi fixé est par la suite entraînée en profondeur sous forme de déchets ou de cadavres.

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Acidification des océans

L’une des conséquences du réchauffement climatique sur les océans touche directement les organismes planctoniques.

Cette perturbation est due aux modifications des propriétés chimiques de l’eau. En effet, le pH de l’eau diminue et l’eau de mer devient plus acide. Les océans ont en effet cette capacité à absorber le dioxyde de carbone de l’atmosphère. Mais cette absorption entraîne une diminution du pH de l’eau de mer ; et celle-ci s’acidifie.

Cette constatation n’est pas sans conséquences pour les organismes de la faune et de la flore aquatique. En effet, de nombreux organismes marins sont dits calcifiants, c'est-à-dire qu’ils utilisent les ions carbonates présents dans l’eau pour construire leur squelette et coquille. L’acidification de l’eau de mer entraîne, par des réactions chimiques, la diminution des ions carbonates dans l’eau et altèrent la fabrication des coquilles et squelettes.

Pour en savoir plus :

Fiche EUR-OCEANS sur l' Acidification

 

Dernières Informations sur la quantité de Carbone anthropogénique dans l'Océan Atlantique : L'homme est responsable de la présence de 54 gigatonnes de CO2 dans l'Atlantique [http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/59747.htm]

Source : BE Espagne numéro 83 (29/06/2009) - Ambassade de France en Espagne / ADIT

 

Film : L'acidification des océans (© EUR-OCEANS, 9min)

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